Une pratique dans le monde folklorique
Le tissage, le crochet, la broderie sont toutes des activités qui sont pratiquées par des femmes et des hommes dans les traditions folkloriques partout dans le monde. Cela permet une connexion avec nous même, c’est un état quasi méditatif. Le travail à la main nous permet de vivre le présent vraiment, de ralentir et de concentrer sur une seule chose. Ces activités sont aussi souvent pratiquées en groupe, pendant lequel les gens discutent, échangent leurs sentiments ou difficultés du moment. C’est une vraie thérapie à l’ancienne.
Retour aux sources
Le tissage a toujours été pour moi un refuge contre la vie stressante et l’angoisse, mais je me suis rendue compte de ça seulement au moment de mon burn-out à l’âge de 31 ans. Pendant mes études universitaires et les premières années de ma carrière, j’ai complètement négligé le tissage et je me suis concentrée entièrement à la performance et j’ai développé une attitude perfectionniste. Le rythme quotidien m’a fait couler dans un burn-out et j’ai compris que mon rythme détruisait ma santé. J’ai me suis tourné donc de nouveau vers le tissage et j’ai pris conscience qu’il m’apaise, me calme et m’ancre. En travaillant avec mes mains je me sens unie avec la nature, et moi-même : tous les deux primordiaux pour l’humain.
Transmission de mon outil
Pendant mes ateliers, j’essaye de transmettre le tissage comme outil de méditation pour aider les autres de sentir aussi cet effet apaisant. Dans cette bulle sécurisante, les participants peuvent se permettent de prendre une pause et de se connecter à la réalité présente.
Le tissage est un travail de patience : les perles demandent du temps à être tissées. Et le but en effet n’est pas de finir sa création, mais de la commencer.
Préparer les bijoux ensemble génère aussi un sentiment de fierté pour les participants : ils créent un bijou personnalisé qu’ils utiliseront pendant des années. C’est vraiment un sentiment gratifiant qu’on cherche tous en ce moment …
